Quand on est la Comtesse de Ségur, on sait raconter une histoire ! Et particulièrement celle de son enfance, lorsqu’elle était encore Sophie Rostopchine, fille du gouverneur de Moscou, durant l’invasion de Napoléon en Russie en 1812. Alors que l’armée est aux portes de la ville, il lui faut fuir, laisser tout ce qu’elle connaît derrière elle pour échapper au danger. Quitter son père aussi, et voir dans la nuit s’allumer un brasier sans fin, prêt à tout engloutir sur son passage…
Avec au milieu de ce chaos, une énigme latente : est-il possible que son père ait réellement fait brûler Moscou ?
Biographie de la Comtesse de Ségur :
De famille aristocratique russe, la jeune Sophie suit en exil son père, le gouverneur Rostopchine, après que celui-ci a provoqué le terrible incendie de Moscou. Établie en France, elle n’a pas vingt ans quand elle épouse l’homme dont elle rendra le nom célèbre, Eugène de Ségur. Rien ne semblait prédisposer la comtesse de Ségur à devenir écrivain. Lorsqu’elle prend pour la première fois la plume, elle est déjà grand-mère. La France de Napoléon III découvre alors les contes puis les romans d’un auteur à nul autre pareil, dont les oeuvres vont enchanter des générations d’enfants. Puisant dans sa mémoire, la comtesse raconte les joies et les malheurs de la petite Sophie avant de croquer nombre de personnages inoubliables. Mis en scène entre 1856 et 1871, le pauvre Blaise, le fortuné Gaspard, François le Bossu, le général Dourakine et tant d’autres composent le socle d’un genre promis à un bel avenir : la littérature pour la jeunesse.
Voilà un roman que j'aurais aimé lire il y a des années lorsque j'avais dévoré les vieux Comtesse de Ségur chez ma grand-mère !
Le récit concerne l'enfance russe de la comtesse de Ségur lors de l'invasion de Napoléon. Elle en est la narratrice et c'est à ses petites-filles Camille et Madeleine qu'elle raconte son enfance.
La partie documentaire finale relate “la fin de Napoléon en Russie” puis se concentre sur l'époque littéraire de la comtesse qui a commencé à écrire à 55 ans. Sont évoqués : la tournure autobiographique qu'ont pris ses récits, la censure à laquelle elle a été soumise et de sa rémunération forfaitaire bien pâle au regard de la quantité de livres vendus.
C'est un excellent complément à proposer aux enfants et adolescents qui veulent lire ses romans.
A titre personnel, cela me donne envie de creuser, vient donc de s'ajouter dans ma liste de lectures “L'enfant lecteur. De la Comtesse de Ségur à Harry Potter, les raisons du succès” de Sophie de Mojolla-Mellor.
Poèmes illustrés évoquant la concision des mots pour dire beaucoup et la valeur du silence.
Essai accessible aux enfants sur ce qu'est la poésie. Conçu comme une lettre à ceux qui n'aiment pas...