Des estampes d’Hokusai en couleur pour illustrer ces haïkus d’auteurs traditionnels japonais organisés par saison :
Célèbre peintre, dessinateur et graveur japonais du 18ème siècle, son tableau le plus connu est probablement La Grande vague de Kanagawa (1831) de la série des Trente-six vues du mont Fuji (que l'on ne voit pas dans cet ouvrage).
Son oeuvre est cependant bien plus vaste, il est d'ailleurs l'auteur de plusieurs carnets de croquis La Manga (à l'origine du mot manga pour les bandes dessinées japonaises) qui représente une véritable encyclopédie dessinée du monde japonais de l'époque.
Il ne s'agit pas d'une édition destinée à la jeunesse mais l'ouvrage est tout à fait adapté aux collégiens. C'est pour eux l'occasion de découvrir ce peintre et cela fait son petit effet lorsqu'on leur annonce qu'il s'agit de l'ancêtre du manga.
Une élève fan du Japon a trouvé que ce recueil était magnifique.
Il est intéressant de le compléter par J'écris des haïkus de Véronique Brindeau qui explique la règle des “mots de saison” qui, écrit-elle, est “la seule règle sans exception” (et non pas la règle des 3 lignes ou du 5-7-5) et de faire repérer ses “mots de saison”.
En parlant de saison, elle parle d'ailleurs de 5 saisons, le Nouvel An étant considéré comme tel. Si ici, il n'y en a que 4, le classement des haïkus du Nouvel An au printemps peut interpeler. Une recherche rapide* révèle que jusqu'en 1873, le calendrier japonais était basé sur le calendrier chinois et donc que le Nouvel An se fêtait au début du printemps. Depuis, il est basé le calendrier grégorien et est fêté le 1er janvier.
Un prolongement peut aussi se faire par La Manga, l'exposition virtuelle de la BnF** (les illustrations de cet ouvrage proviennent d'ailleurs de la BnF)
Liens :
*Nouvel An japonais [en ligne], Wikipédia, [consulté le 30 avril 2021] https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvel_An_japonais
**L'estampe japonaise [en ligne], BnF, [consulté le 30 avril 2021] http://expositions.bnf.fr/japonaises/albums/manga/index.htm